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TEXTES ET DOCUMENTS POUR L'ORTHOGRAPHE
Montferrier sur Lez le 04-Sep-2015

CE2
CM1
Vacances à la campagne.

Je passe mes vacances à la campagne. Ma tante me prête les jouets de mon cousin : son ballon, son camion en bois que je tire dans la cour, la balançoire. Je cherche dans les champs des escargots et des limaçons.

D'après Camara LAYE

Un coiffeur américain.

M'ayant taillé les cheveux et les ayant brossés avec une brosse en fer, le coiffeur s'était fixé sur la main un petit appareil électrique qui la faisait vibrer au contact de ma boîte crânienne. Toute ma tête tremblait comme une gélatine. J'avais l'impression que mes dents jouaient aux quatre coins dans ma bouche engourdie.

D'après H. TROYAT

Vie en liberté.

Avec les garçons du village, nous courons dans la campagne. Nous jouons à cache-cache. Nous sommes reçus dans toutes les maisons. Aussi, les jours sont très courts.

D'après Camara LAYE

Un curieux bain de soleil.

Sur mes paupières, le coiffeur appliquait de petits carrés de coton. Comme il retirait la serviette, j'entendis une voix qui disait :
« C'est pour brunir. Ici, nous n'avons pas le temps de prendre des bains de soleil ailleurs que chez le coiffeur. »

D'après H. TROYAT

On sort en récréation.

À dix heures, la cloche sonne. Elle annonce la récréation à toute l'école. Devant son bureau, la directrice s'assure que la sortie des classes se passe bien. Dès que les enfants franchissent la porte de la classe, ils se dispersent comme une volée de moineaux.

D'après Maxence VAN DER MEERSCH

La nouvelle maîtresse.

Aujourd'hui, tu te demandes ce qui va arriver à la maîtresse car elle accumule les maladresses depuis sa nomination dans l'école. La cloche sonne : la maîtresse toute souriante arrive dans la cour. Elle monte les escaliers sans tomber. En classe, elle s'approche du tableau sans trébucher. Mais voilà qu'un courant d'air emporte le chiffon accroché au mur. Alors, avec beaucoup de maîtrise et de précision, la maîtresse lève la jambe et le rattrape au vol du bout du pied. [Délicatement, d'un petit coup de rein, elle le pose sur son bureau... La classe toute entière est stupéfaite.]

À l'école des animaux.

Cette histoire se déroule dans une école élémentaire pour animaux sauvages. Le maître est un singe avec des lunettes vertes. Il tire sur la cloche et chacun rejoint sa place rapidement. Puis, il demande aux élèves de s'expliquer.

D'après A. SERRES et A. TONNAC

Le chat et les poissons.

Le petit chat saute sur la table basse et découvre un gros bocal de poissons rouges. À travers la vitre ronde, les poissons semblent si énormes qu'il recule et tombe sur le tapis, les quatre pattes en l'air ! Il se redresse et court comme s'il avait vu des monstres terribles.

Un chat sur le toit.

Sur le bord du toit, un petit chat gris trotte tranquillement. Tout à coup, un fort vent se met à souffler et ses oreilles frémissent. Il glisse mais réussit à retrouver son équilibre et d’un grand bond saute sur la maison voisine.

Navigation dans les vagues.

Le bateau plonge tout à coup dans le courant. Mistouflette s'est bien calée. Les deux jambes en avant, les mains sur les bords, elle se laisse emporter. Au moment où le bateau pique du nez, elle aime sentir un petit pincement au creux de son estomac. Cela lui rappelle le grand huit de la fête foraine.

D'après Giorda, La plante mystérieuse.

La valise de la cave.

Dans la cave pleine d’araignées et de saletés, j’ai découvert une valise. Elle contenait une jolie guitare, une chemise déchirée, une vieille bouée trouée et plein d’autres choses oubliées. Avec ça, je vais pouvoir me déguiser pour le carnaval.

Quelle frayeur !

Chaque semaine, Mica, la guitare à la main, emprunte le même chemin pour aller à l'école de musique. Ce matin, comme à son habitude, il salue la concierge de la rue des Fleurs qui le trottoir. Sur son passage, le chat de gouttière du cordonnier soulève les paupières. Aujourd'hui, la grille du petit hôtel est ouverte. Nico se hasarde à jeter un coup d'oeil dans le jardin.

 

Les chalets à la montagne.

Tous les ans, nous allons à la montagne avec des amis de mes parents. Ils louent deux chalets voisins et font de longues promenades en forêt. Parfois, nous faisons du ski de fond parmi les immenses sapins sombres et enneigés.

Un cadeau inattendu.

J'ai franchi le portail et j'ai vu madame Martin, la marchande de fruits. Elle se tenait sur le pas de la porte de sa boutique et rajustait son chandail. Quand je suis arrivé à sa hauteur, elle m'a demandé gentiment
« Où vas-tu comme ça ?
- Je vais chercher le journal de mon père.
-Veux-tu une pomme ?
- Oui, s'il vous plaît. »
Aussitôt, elle m'a offert une belle pomme rouge appétissante dans laquelle j'ai eu envie de croquer immédiatement. J'ai remercié poliment avant de poursuivre prudemment mon chemin en direction du kiosque à journaux.

Le petit oiseau.

Un gentil rouge-gorge vient de se poser sur la poignée jaune de la porte du garage. Mon père lui donne parfois des graines dans le jardin pour l’hiver. Peut-être qu’il restera jusqu’au printemps. J’aimerais bien le revoir tous les jours.

La cuisson des pommes de terre.

Il était entendu que l'on commencerait dès que les pommes de terre seraient prêtes : ils en surveillaient la cuisson, repoussaient les cendres, rejetaient les braises, tiraient de temps à autre avec un petit bâton les savoureux tubercules. Parfois, ils se brûlaient et secouaient les mains.

D'après L.. PERGAUD

La visite au zoo.

La classe de cours moyen première année va aujourd’hui faire une visite organisée du zoo. Ils vont voir des animaux puis, de retour, ils vont rédiger des articles pour les journaux de l’école. Je n’ai aperçu ni chevaux, ni corbeaux, ni chameaux a écrit un des garçons.

Les invasions Vikings.

Les Vikings, peuple descendant des immigrants venus de Scandinavie, sont arrivés sur les côtes du royaume de France et ont semé la terreur pendant plus de deux cents ans. Ils ont obéi à la nécessité de se procurer de nouvelles terres et se sont établis à l'embouchure de la Seine. Par vagues, ils ont remonté le fleuve en pillant tout sur leur passage. Ils ont traqué les paysans comme des chasseurs organisant une battue pour capturer le renard. Chaque seigneur accueillait ses vilains pour les protéger. [ En huit cent quatre-vingt-cinq, ces envahisseurs ont assiégé Paris. C'est en neuf cent onze que le roi leur cède un territoire appelé aujourd'hui Normandie. ]

La drôle de dictée.

Le maître a essayé d’inventer une dictée avec des hiboux, des cailloux, des choux et des poux pour faire réviser la leçon d’aujourd’hui. Évidemment, il n’y est pas arrivé. Cela aurait fait une drôle d’histoire s’il avait réussi, mais on aurait pu réviser notre règle de grammaire.

Une visite inquiétante.

On sonna à la porte. Julien, sortant de son sommeil, fut pétrifié. En effet, un détail lui paraissait inquiétant : ni sa mère ni sa soeur ne s'y prenaient ainsi lorsqu'elles oubliaient leurs clés. Le garçon resta silencieux. En traversant le bureau sur la pointe des pieds, il trébucha sur la corbeille au pied du fauteuil. Un grincement sourd indiqua clairement sa présence. Il resta terrorisé derrière la porte et ne bougea pas pendant de longues minutes. Enfin, il entendit les pas s'éloigner dans l'escalier.

Au Moyen Âge.

C’est la guerre de cent ans : de grosses batailles font rage entre les troupes du royaume de France et d’Angleterre. Les épées taillent en pièces les cottes de mailles. Des pillards détruisent les fermes et les gens s’enfuient.

Les chiens gourmands.

Au bruit de la sonnette, les chiens se mirent à aboyer. Leur maître leur cria de se taire et de se coucher, mais ils refusèrent d'aller dans leurs paniers. Ils m'avaient reconnu et savaient que je leur apportais toujours des biscuits !

Voyage en Europe.

Trois jeunes garçons décident de découvrir une partie de l'Europe. Ils partiront de Suède puis ils franchiront les frontières et visiteront les capitales des pays traversés. Stockholm sera la première. À la fin de leur voyage, ils assisteront à une course de relais. Mais, avant de partir, ils doivent encore réunir cinq cents euros !

Belle journée en perspective.

Dimanche prochain, la ville accueillera « la fête de l'eau » et honorera la rivière qui la traverse. Tout au long des berges s'attrouperont les badauds et fleuriront les stands et les guinguettes. Toute la matinée, l'orchestre municipal jouera des morceaux des années 1930. À partir de midi, la population viendra se rassembler autour d'un grand buffet citoyen où chacun pourra apporter une de ses spécialités. Puis, le club d'aviron de la ville recevra les clubs régionaux importants. Sur le cours d'eau se rencontreront les sportifs et nous soutiendrons toutes les équipes avec enthousiasme.

Alerte aux poux !

Les cheveux de Julie sont longs et raides, ceux de Marina bruns et bouclés. Pourtant toutes les deux doivent les laver souvent. En effet dans leur classe il y a des poux. Ces horribles petites bêtes suceuses de sang aiment beaucoup se promener sur les têtes des jeunes enfants.

C’est bientôt l’heure du match.

Les enfants courent sur le chemin du stade. Ils ont peur d'être en retard. Parfois, le plus rapide se retourne et crie à ses copains : « Plus vite ! ». Ils arrivent au moment où l'arbitre se dirige vers la pelouse avec le ballon. Ouf! Ils ont juste le temps d'enfiler la tenue de leur équipe.

Une visite agréable !

Avec ma classe, nous visitons le parc « Natura ». Le bruit des cigales annonce l'arrivée de l'été. Près de la rivière, des castors ont aménagé une sorte de cabane tout en bois. Plus loin, des grues remontent vers la source. Un étrange oiseau vient se poser près de nous : c'est une cigogne... Quelle belle visite ! !

La dégustation.

On éventrait la croûte, on mordait à même, on se brûlait, on se retirait vivement et la pomme de terre roulait quelquefois sur les genoux où une main leste la rattrapait à temps ; c'était si bon et l'on riait, et l'on se regardait et une contagion de joie les secouait tous, et les langues commençaient à se délier .

D'après L.. PERGAUD.

Sur le trottoir.

Après la classe, on a le trottoir pour jouer. On crie, on se bouscule. Des garçons ont des patins à roulettes et ils filent à grande vitesse. Les passants sont parfois mécontents, mais on se sauve vite puis on rit en entendant leurs cris.

Le chien et le rasoir.

Le matin, à six heures, mon chien attend que je sorte du lit. Quand vient ce moment, il me suit dans la salle de bains et il s'assoit sur son derrière en regardant fixement mon rasoir électrique. Il aboie comme s'il voulait dire : « Ce truc qui fait du bruit, si tu me le passes sur le menton, je te mords ! »

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