CE2 |
CM1 |
Vacances
à la campagne.
Je passe mes vacances à la campagne. Ma tante
me prête les jouets de mon cousin : son ballon, son camion en bois
que je tire dans la cour, la balançoire. Je cherche dans les champs
des escargots et des limaçons.
D'après Camara LAYE
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Un
coiffeur américain.
M'ayant taillé les cheveux et les ayant brossés
avec une brosse en fer, le coiffeur s'était fixé sur la
main un petit appareil électrique qui la faisait vibrer au contact
de ma boîte crânienne. Toute ma tête tremblait comme
une gélatine. J'avais l'impression que mes dents jouaient aux quatre
coins dans ma bouche engourdie.
D'après H. TROYAT
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Vie en
liberté.
Avec les garçons du village, nous courons dans la campagne. Nous
jouons à cache-cache. Nous sommes reçus dans toutes les
maisons. Aussi, les jours sont très courts.
D'après Camara LAYE
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Un
curieux bain de soleil.
Sur mes paupières, le coiffeur appliquait de petits carrés
de coton. Comme il retirait la serviette, j'entendis une voix qui disait
:
« C'est pour brunir. Ici, nous n'avons pas le temps de prendre
des bains de soleil ailleurs que chez le coiffeur. »
D'après H. TROYAT
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On sort en récréation.
À dix heures, la cloche sonne. Elle annonce la récréation
à toute l'école. Devant son bureau, la directrice s'assure
que la sortie des classes se passe bien. Dès que les enfants
franchissent la porte de la classe, ils se dispersent comme une volée
de moineaux.
D'après Maxence VAN DER MEERSCH
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La nouvelle maîtresse.
Aujourd'hui, tu te demandes ce qui va arriver à la maîtresse
car elle accumule les maladresses depuis sa nomination dans l'école.
La cloche sonne : la maîtresse toute souriante arrive dans la
cour. Elle monte les escaliers sans tomber. En classe, elle s'approche
du tableau sans trébucher. Mais voilà qu'un courant d'air
emporte le chiffon accroché au mur. Alors, avec beaucoup de maîtrise
et de précision, la maîtresse lève la jambe et le
rattrape au vol du bout du pied. [Délicatement, d'un petit
coup de rein, elle le pose sur son bureau... La classe toute entière
est stupéfaite.]
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À
l'école des animaux.
Cette histoire se déroule dans une école élémentaire
pour animaux sauvages. Le maître est un singe avec des lunettes
vertes. Il tire sur la cloche et chacun rejoint sa place rapidement.
Puis, il demande aux élèves de s'expliquer.
D'après A. SERRES et A. TONNAC
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Le
chat et les poissons.
Le petit chat saute sur la table basse et découvre
un gros bocal de poissons rouges. À travers la vitre ronde, les
poissons semblent si énormes qu'il recule et tombe sur le tapis,
les quatre pattes en l'air ! Il se redresse et court comme s'il avait
vu des monstres terribles.
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Un chat sur le toit.
Sur le bord du toit, un petit chat gris trotte
tranquillement. Tout à coup, un fort vent se met à souffler
et ses oreilles frémissent. Il glisse mais réussit à
retrouver son équilibre et d’un grand bond saute sur la
maison voisine.
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Navigation
dans les vagues.
Le bateau plonge tout à coup dans le courant. Mistouflette s'est
bien calée. Les deux jambes en avant, les mains sur les bords,
elle se laisse emporter. Au moment où le bateau pique du nez,
elle aime sentir un petit pincement au creux de son estomac. Cela lui
rappelle le grand huit de la fête foraine.
D'après Giorda, La plante mystérieuse.
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La valise de la cave.
Dans la cave pleine d’araignées
et de saletés, j’ai découvert une valise. Elle contenait
une jolie guitare, une chemise déchirée, une vieille bouée
trouée et plein d’autres choses oubliées. Avec ça,
je vais pouvoir me déguiser pour le carnaval.
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Quelle frayeur !
Chaque semaine, Mica, la guitare à la
main, emprunte le même chemin pour aller à l'école
de musique. Ce matin, comme à son habitude, il salue la concierge
de la rue des Fleurs qui le trottoir. Sur son passage, le chat de gouttière
du cordonnier soulève les paupières. Aujourd'hui, la grille
du petit hôtel est ouverte. Nico se hasarde à jeter un
coup d'oeil dans le jardin.
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Les chalets à
la montagne.
Tous les ans, nous allons à la montagne
avec des amis de mes parents. Ils louent deux chalets voisins et font
de longues promenades en forêt. Parfois,
nous faisons du ski de fond parmi les immenses sapins sombres et enneigés.
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Un cadeau inattendu.
J'ai franchi le portail et j'ai vu madame Martin,
la marchande de fruits. Elle se tenait sur le pas de la porte de sa
boutique et rajustait son chandail. Quand je suis arrivé à
sa hauteur, elle m'a demandé gentiment
« Où vas-tu comme
ça ?
- Je vais chercher le journal de mon père.
-Veux-tu une pomme ?
- Oui, s'il vous plaît. »
Aussitôt, elle m'a
offert une belle pomme rouge appétissante dans laquelle j'ai
eu envie de croquer immédiatement.
J'ai remercié poliment
avant de poursuivre prudemment
mon chemin en direction du kiosque à journaux.
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Le
petit oiseau.
Un
gentil rouge-gorge vient de se poser sur la poignée jaune de
la porte du garage. Mon père lui donne parfois
des graines dans le jardin pour l’hiver. Peut-être
qu’il restera jusqu’au printemps. J’aimerais bien
le revoir tous les jours.
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La
cuisson des pommes de terre.
Il était entendu que l'on commencerait dès
que les pommes de terre seraient prêtes : ils en surveillaient
la cuisson, repoussaient les cendres, rejetaient les braises, tiraient
de temps à autre
avec un petit bâton les savoureux tubercules. Parfois,
ils se brûlaient et secouaient les mains.
D'après L.. PERGAUD
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La
visite au zoo.
La classe de cours moyen première année va aujourd’hui
faire une visite organisée du zoo. Ils vont voir des animaux
puis, de retour, ils
vont rédiger des articles pour les journaux de l’école.
Je n’ai aperçu ni chevaux, ni corbeaux, ni chameaux a écrit
un des garçons.
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Les
invasions Vikings.
Les Vikings, peuple descendant des
immigrants
venus de Scandinavie, sont arrivés sur les côtes du royaume
de France et ont semé la terreur pendant
plus de deux cents ans. Ils ont obéi à la nécessité
de se procurer de nouvelles terres et se sont établis à
l'embouchure de la Seine. Par vagues, ils ont remonté le fleuve
en pillant tout sur leur passage. Ils ont traqué les paysans
comme des chasseurs organisant une battue pour capturer le renard. Chaque
seigneur accueillait ses vilains pour les protéger. [ En
huit cent quatre-vingt-cinq, ces envahisseurs ont assiégé
Paris. C'est en neuf cent onze que le roi leur cède un territoire
appelé aujourd'hui Normandie. ]
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La drôle de dictée.
Le maître a essayé d’inventer une dictée avec
des hiboux, des cailloux, des choux et des poux pour faire réviser
la leçon d’aujourd’hui. Évidemment,
il n’y est pas arrivé. Cela aurait fait une drôle d’histoire
s’il avait réussi, mais
on aurait pu réviser notre règle de grammaire.
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Une visite inquiétante.
On sonna à la porte. Julien, sortant de son sommeil, fut pétrifié.
En effet, un détail lui paraissait inquiétant : ni sa
mère ni sa soeur ne s'y prenaient ainsi
lorsqu'elles oubliaient leurs clés. Le garçon resta silencieux.
En traversant le bureau sur la pointe des pieds, il trébucha
sur la corbeille au pied du fauteuil. Un grincement sourd indiqua clairement
sa présence. Il resta terrorisé derrière
la porte et ne bougea pas pendant de longues minutes. Enfin, il entendit
les pas s'éloigner dans l'escalier.
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Au Moyen Âge.
C’est la guerre de cent ans : de grosses batailles font rage
entre les troupes du royaume de France et d’Angleterre. Les épées
taillent en pièces les cottes de mailles. Des pillards détruisent
les fermes et les gens s’enfuient.
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Les
chiens gourmands.
Au bruit de la sonnette, les chiens se mirent à aboyer. Leur
maître leur cria de se taire et de se coucher, mais ils refusèrent
d'aller dans leurs paniers. Ils m'avaient reconnu et savaient que je
leur apportais toujours
des biscuits !
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Voyage en Europe.
Trois jeunes garçons décident de découvrir une
partie de l'Europe. Ils partiront de Suède puis ils franchiront
les frontières et visiteront les capitales des pays traversés.
Stockholm sera la première. À la fin de leur voyage, ils
assisteront à une course de relais. Mais,
avant de partir, ils doivent encore
réunir cinq cents euros !
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Belle journée en perspective.
Dimanche prochain, la ville accueillera « la fête de l'eau
» et honorera la rivière qui la traverse. Tout au long
des berges s'attrouperont les badauds et fleuriront les stands et les
guinguettes. Toute la matinée, l'orchestre municipal jouera des
morceaux des années 1930. À
partir de midi, la population viendra se rassembler
autour d'un grand buffet citoyen où chacun pourra apporter une
de ses spécialités. Puis, le club d'aviron de la ville
recevra les clubs régionaux importants. Sur le cours d'eau se
rencontreront les sportifs et nous soutiendrons toutes les équipes
avec enthousiasme.
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Alerte
aux poux !
Les cheveux de Julie sont longs et raides, ceux
de Marina bruns et bouclés. Pourtant
toutes les deux doivent les laver souvent. En effet dans leur classe
il y a des poux. Ces horribles petites bêtes suceuses de sang
aiment beaucoup se promener
sur les têtes des jeunes enfants.
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C’est
bientôt l’heure du match.
Les enfants courent sur le chemin du stade. Ils ont peur d'être
en retard. Parfois, le
plus rapide se retourne et crie à ses copains : « Plus
vite ! ». Ils arrivent au moment où l'arbitre se dirige
vers la pelouse avec le ballon. Ouf! Ils ont juste le temps d'enfiler
la tenue de leur équipe.
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Une visite agréable !
Avec ma classe, nous visitons le
parc « Natura ». Le bruit des cigales annonce l'arrivée
de l'été. Près de la rivière, des castors
ont aménagé une sorte de cabane tout en bois. Plus loin,
des grues remontent vers la source. Un étrange oiseau vient se
poser près de nous : c'est une cigogne... Quelle belle visite !
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La dégustation.
On éventrait la croûte, on mordait à
même, on se brûlait,
on se retirait vivement
et la pomme de terre roulait quelquefois
sur les genoux où une main leste la rattrapait à temps ;
c'était si bon et l'on riait, et l'on se regardait et une contagion
de joie les secouait tous, et les langues commençaient à
se délier .
D'après L.. PERGAUD.
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Sur le trottoir.
Après la classe, on a le trottoir pour jouer.
On crie, on se bouscule. Des garçons ont des patins à roulettes
et ils filent à grande vitesse. Les passants sont parfois
mécontents, mais on se sauve vite puis on rit en entendant leurs
cris.
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Le
chien et le rasoir.
Le matin, à six heures, mon chien attend que je
sorte du lit. Quand vient ce moment, il me suit dans la salle de bains
et il s'assoit sur son derrière en regardant fixement
mon rasoir électrique. Il aboie comme
s'il voulait dire : « Ce truc qui fait du bruit, si tu me le passes
sur le menton, je te mords ! »
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